ACS PEUGEOT MULHOUSE
03 Août 2023

Championnats d’Europe Universitaires : Maxime en or !

Illustration

Notre sociétaire Maxime IGNACZACK s’est paré d’or en Croatie à l’occasion des championnats d’Europe Universitaires qui se sont tenus les 23 & 24 juillet 2023 à Zagreb. Un succès de rang pour ce judoka (-60 kg) formé à Merxheim et Guebwiller, qui laisse présager une « carrière » pleine de promesses.

 

Maxime, tout récent champion d'Europe universitaire a recu un magnifique katana offert par le club !

 

Maxime a été mis à l’honneur par nos dirigeants et encadrants ce jeudi 27 juillet lors d’un entrainement spécifique dans notre dojo de Bourtzwiller, en compagnie de ses camarades et amis. Un cadeau lui a été remis par la même occasion par David BERTHOD, notre trésorier. Cette séquence festive s’est clôturée comme il se doit dans notre sous-sol par un bien sympathique pot, dans une ambiance chaleureuse.

Une belle opportunité aussi pour recueillir les impressions du champion sur cette belle aventure continentale… 

 

Cette compétition, comment l’as-tu vécue ? Comment passe-t-on de la salle d’échauffement à un titre Européen ?

« Le réveil au matin est toujours un peu délicat, et je suis arrivé sur le plateau d’échauffement avec les yeux un peu fermés (sourire). Puis je suis allé voir le tableau de compétition, je ne combattais qu’au 32ème combat. Cela me laissait une belle marge pour m’échauffer correctement, et j’étais content d’être avec les copains. Plus l’échéance approchait, plus je me suis mis dans ma bulle. Concentration maximale au moment d’entrer en scène, c’est là qu’il fallait que je sois au maximum de mes capacités. Cette entrée en la matière a été concluante, je remporte mon premier combat sur étranglement. Retour ensuite en salle d’échauffement, pas le temps de tergiverser, il faut déjà penser au tour suivant, au quart de finale. On suit à l’écran l’avancée de la compétition, sans oublier de compter le nombre de rencontres avant d’y aller. La chambre d’appel, encore. Le temps, même bref, de réaliser le privilège qui m’est offert dans ce cadre. Ce n’est pas tous les jours que l’on va à l’étranger, qu’on visite un nouveau pays et qu’on puisse vivre sa passion intensément ! Puis sonne l’heure du combat, la bulle à nouveau. Une fois sur le tapis, tu ne penses à rien d’autre qu’à l’adversaire du moment. Un quart mené tambours battants avec, à la clé, une place en demie. J’étais super content de l’avoir gagné, et les copains qui m’ont encouragé aussi. Même scénario pour la demi-finale, puis en finale, sauf qu’il a fallu attendre un peu en raison de la cérémonie d’ouverture. Cela rajoute un peu de stress. Ce dernier reste une bonne chose. Là, il s’agit d’un stress positif, qui te booste. Parallèlement, l’ambiance est elle aussi montée d’un cran, musique de Rocky dans la salle, tu montes ensuite sur le tapis avec l’énergie et l’envie de gagner. Ça m’a plutôt souri, et j’ai remporté ma finale sur un morote-seoi-nage à droite ! ».

 

Place à la cérémonie protocolaire, la remise d’une médaille d’or. Que ressens-tu à ce moment-là ?

« C’est un moment très riche en émotions. Il y a plein de personnes à qui l’on pense, c’est un vrai défilé dans la tête ! Puis vient le moment de l’hymne national, c’est très fort ! C’est une immense fierté aussi… ».

 

À qui penses-tu justement ?

« À tous les entraineurs que j’ai eu la chance d’avoir, que ce soit sur Merxheim, Soultz ou Guebwiller, et Peugeot cette saison qui m’a soutenu dans mon projet. Mais aussi au Pôle de Strasbourg, qui m’a permis d’évoluer dans mon judo, aux préparateurs physiques, aux entraineurs, à mes coaches. Ces derniers sont hyper importants lorsque tu es seul sur le tapis, notamment lors des instants décisifs. On pense aussi aux amis et à la famille surtout ». 

 

Quelles leçons tires-tu de ce championnat ?

« Ce que j’en retiens avant tout, c’est que nous sommes dans le monde du judo, avec ses valeurs. Je constate que sans respect, sans courage, sans modestie, c'est compliqué d'avancer. Grâce à ces petits éléments, on dispose de leviers sur lesquels s’appuyer pour réussir à mettre en place sa stratégie de combat, et déployer pleinement notre potentiel sur le tapis face aux adversaires. La notion de partage aussi me semble très présente. Le fait de partager cette passion commune qu’est le judo, de côtoyer des nations différentes, c’est très enrichissant. Ce privilège qui nous est offert dans notre pratique compétitive de sortir à l’international permet au judo français d’évoluer. Et puis c’est super sympa aussi ces moments entre nous, délégation française. La camaraderie et le soutien des autres membres du clan est très important lorsque l’on est à l’étranger. Ce sont des moments vécus encore plus intensément ! ».

 

Quelles sont les perspectives pour toi maintenant ? Et qu’ambitionnes-tu pour la suite de ta carrière ?

« Ce titre Européen m’a permis d’engranger de la confiance, et de conforter celle que me porte le staff national. Du coup, je pars en stage avec l’équipe de France du 15 au 25 août à Vichy. Ensuite, j’organise moi-même un stage pour mon club d’origine (Merxheim), qui sera ouvert à tous les jeunes du 28 au 30 août. Pour la saison 2023/2024, j’ai été admis à l’INSEP à Paris. Je ferai ma rentrée en septembre (formation diplômante en judo en parallèle), le début d’une nouvelle aventure ! Mon objectif sera de préparer les prochains championnats de France 1ère division du mois de novembre (18 & 19/11 à Caen). J’espère également faire quelques tournois pour m’aguerrir. Dans un avenir pas trop lointain, j’espère accrocher un podium au niveau national seniors, mon rêve étant de pouvoir participer au Grand Slam de Paris. Cette petite idée dans ma tête qui, je l’espère, fera son chemin… ».

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous également l'article de presse paru le 18-08-2023 dans le journal l'Alsace :